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4,20 €
En ce moment, le ciel et la mer offraient un de ces spectacles auxquels il est peut-être impossible à la peinture, comme à la poésie, de donner plus de durée qu’ils n’en ont réellement. Les créations humaines veulent des contrastes puissants. Aussi, les artistes demandent-ils ordinairement à la nature ses phénomènes les plus brillants, désespérant sans doute de rendre la grande et belle poésie de son allure ordinaire, quoique l’âme humaine soit souvent aussi profondément remuée dans le calme que dans le mouvement, et par le silence autant que par la tempête. Commander le livre
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15,50 €
Avec le XIXe siècle, le peuple russe, qui est longtemps demeuré à l’écart des grands courants culturels européens, prend conscience qu’il a quelque chose à apporter au monde. Les penseurs, méditant sur le destin et la vocation de la Russie, découvrent et actualisent ces valeurs longtemps méconnues. Une pensée originale naît qui révèle le dynamisme d’un peuple polarisé à l’extrême et enfermé dans ses contradictions. En Russie, tout est quête et recherche, perpétuel dépassement ; la pensée revêt un caractère prophétique et eschatologique. Les pages que Berdiaev consacre à des penseurs et écrivains comme Tolstoï, Dostoïevski, Herzen, Léontiev, parmi d’autres, sont sur ce point particulièrement significatives. L’issue logique de l’Idée Russe, c’est le chaos mouvant, la révolution mondiale… Jusqu’au jour où, les forces du mal ayant été extirpées, viendra la transfiguration du monde et l’avènement de la Cité céleste. Commander le livre
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6,50 €
« Ami Roland, sonnez votre olifant ; Charles, en train de franchir les défilés, l’entendra. Je vous assure que les Francs retourneront,— À Dieu ne plaise, lui répond Roland, Que jamais homme vivant puisse dire Que j’ai sonné du cor pour des païens ! Mes parents n’en auront pas de reproche. Quand je serai dans la grande bataille Je frapperai mille et sept cents coups, Vous verrez de Durandal l’acier sanglant, Les Français sont bons et frappent en braves ; La bataille est merveilleuse et pesante, Olivier et Roland s’y comportent très bien. L’archevêque y rend plus de mille coups, Les douze Pairs ne sont point en retard. Les païens meurent par cents et par mille. Qui ne s’enfuit ne peut échapper à la mort ; Qu’il le veuille ou non, il y termine sa vie. Les Français y perdent leurs meilleurs champions,Ils ne reverront plus leurs frères, ni leurs parents, Ni Charlemagne qui les attend aux défilés. En France, il y a une tempête extraordinaire Un orage de tonnerre et de vent, De la pluie et du grésil démesurément. Commander le livre
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13,99 €
Il est des lieux qui tirent l’âme de sa léthargie, des lieux enveloppés, baignés de mystère, élus de toute éternité pour être le siège de l’émotion religieuse. Ce sont les temples du plein air. Ici nous éprouvons, soudain, le besoin de briser de chétives entraves pour nous épanouir à plus de lumière. Une émotion nous soulève ; notre énergie se déploie toute, et sur deux ailes de prière et de poésie s’élance à de grandes affirmations.Tout l’être s’émeut, depuis ses racines les plus profondes jusqu’à ses sommets les plus hauts. C’est le sentiment religieux qui nous envahit. Il ébranle toutes nos forces. . Seuls des yeux distraits ou trop faibles ne distinguent pas les feux de ces éternels buissons ardents. Pour l’âme, de tels espaces sont des puissances comme la beauté ou le génie. Elle ne peut les approcher sans les reconnaître. Il y a des lieux où souffle l’esprit. Commander le livre
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7,95 €
Vercingétorix décide de faire partir nuitamment tous ses cavaliers avant que les Romains n’achèvent leurs travaux d’investissement. En se séparant d’eux, il leur donne mission d’aller chacun dans leur pays et d’y réunir pour la guerre tous les hommes en âge de porter les armes. Il leur expose ce qu’ils lui doivent, et les conjure de songer à son salut, de ne pas le livrer aux tortures de l’ennemi, lui qui a tant fait pour la liberté de la patrie. Il leur montre que s’ils ne sont pas assez actifs, quatre vingt mille hommes d’élite périront avec lui. D’après ses calculs, il a tout juste trente jours de blé, mais il est possible, avec un strict rationnement, de subsister un peu plus longtemps encore. Après leur avoir confié ce message, il fait partir ses cavaliers en silence, pendant la deuxième veille, par le passage qui s’ouvrait encore dans nos lignes. Il réquisitionne tout le blé ; il décrète la peine de mort contre ceux qui n’obéiront pas ; il donne à chaque homme sa part du bétail; le blé, il le distribue parcimonieusement et peu à peu ; il fait rentrer dans la ville toutes les troupes qu’il avait établies sous ses murs. C’est par ces mesures qu’il s’apprête à attendre le moment où la Gaule le secourra, et qu’il règle la conduite de la guerre. Commander le livre
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6,90 €
Germain, veuf inconsolable, père de trois enfants, suit sans enthousiasme le conseil de son beau-père, le père Maurice, qui l’incite à chercher une nouvelle épouse. Il rendra donc visite à la riche veuve Guérin, qui habite Fourche, à douze kilomètres. On lui confie en même temps la petite Marie, jeune voisine pauvre, qu’il escortera aux Ormeaux, près de Fourche, où elle est engagée comme bergère. Les deux voyageurs emmènent un compagnon imprévu: Petit-Pierre, fils aîné du laboureur. Ayant pris un raccourci, ils s’égarent dans l’obscurité et le brouillard. Les voilà forcés de passer la nuit à la belle étoile: Germain, émerveillé des qualités de sa jolie compagne, tombe amoureux de la jeune fille, peu encline, lui confie-t-elle, à épouser un homme de son âge. Commander le livre
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4,00 €
Lorsque sa tête apparut à la surface de la mer, le soleil venait de se coucher ; mais les nuages brillaient encore comme des roses et de l’or, et l’étoile du soir étincelait au milieu du ciel. L’air était doux et frais, la mer paisible. Près de la petite sirène se trouvait un navire à trois mâts. La petite sirène nagea jusqu’à la fenêtre de la grande chambre, et, chaque fois que l’eau la soulevait, elle apercevait à travers les vitres transparentes une quantité d’hommes magnifiquement habillés. Le plus beau d’entre eux était un jeune prince aux grands cheveux noirs, âgé d’environ seize ans… Commander le livre
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8,01 €
De toutes les divinités de l’Olympe antique, une surtout reste encore vivante parmi nous, par la poésie et par les arts, c’est Vénus ; mère des Amours, déesse des plaisirs, type de la beauté féminine. La poésie lui a conservé, une grande popularité, quant aux sculpteurs et aux peintres, Vénus leur fournit un thème si propice pour représenter de belles formes nues, que l’art moderne rivalise avec celui des anciens pour nous la montrer sous toutes les attitudes. Il n’est pas une seule de nos expositions des beaux-arts où nous ne la voyions revenir avec quelque variante de pose ou d’accessoires…L’auteur nous fait découvrir dans ce livre le mythe de la déesse de l’Amour. Commander le livre
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8,20 €
Durant l’été 1902, Jack London va descendre dans les bas fonds de Londres (l’East-End). Se fondant dans la population, il va côtoyer les sans logis et les travailleurs pauvres. Au travers de son récit, nous allons découvrir toute l’horreur de la misère, les bastons, l’alcoolisme, le froid, les passages à tabac, l’errance. L’évocation est brutale, terrible à bien des égards et visionnaire en ce qu’il perçoit déjà comment ceci va se terminer. London raconte l’exclusion cent ans avant les historiens. C’est un travail d’enquête qui ferait rougir tous les journalistes bien pensants d’aujourd’hui. Commander le livre
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14,40 €
À Londres, vers le milieu du XVIe siècle, le jeune Édouard, prince de Galles et fils d’Henry VIII, aimerait échapper à l’étiquette de la Cour et s’amuser au-dehors avec des enfants de son âge. Dans le même temps, Tom Canty, gamin pauvre des rues, rêve d’échapper à sa condition. Le destin fait se rencontrer les deux enfants qui, profitant d’une ressemblance frappante, s’échangent leurs «rôles». Commander le livre
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7,70 €
Le Roman de Renart est un recueil daté du Moyen Âge (XIIe siècle). Des récits en langue romane (en français), et non en latin qui sont destinés à divertir les gens du peuple. Les animaux personnifiés, adoptent des caractères humains. Au fil des nombreuses histoires, on découvre les méfaits du personnage principal Renart, qui s’en sort toujours. C’est une véritable satire sociale, est par essence malicieuse, pittoresque, et le plus souvent réaliste. Ce texte peut être interprété comme une critique sociale des classes dominantes ou comme une étude psychologiques des caractères. (Une nouvelle édition adaptée). Commander le livre
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7,70 €
Sentez-vous cette odeur ? C’est celle de la lavande ! Entendez-vous ce vent ? C’est le Mistral ! Et ce bruit au loin ? Ce sont les sabots des ânes! Vous êtes en Provence ! Dans Les Lettres de mon Moulin, Alphonse Daudet rend hommage à sa Provence natale. L’abbé oublie sa messe avant le réveillon, le sous-préfet bâcle son discours et se roule dans l’herbe, la chèvre de Monsieur Seguin cherche la liberté et trouve le loup. Des récits pleins de charme qui continuent d’être appréciés de génération en génération. Retrouvez le texte original dans une nouvelle édition illustrée. Commander le livre
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7,40 €
Le tigre, par sa taille, sa force et son courage surpasse de beaucoup ses subalternes de l’espèce féline. Je n’oublierai jamais ce spectacle. J’avais trente-trois ans et n’avais point rencontré de tigres en liberté. Celui-ci était splendide, de la plus grande taille, plein de courage et de férocité. Il était déjà vieux. Quand il nous apparut, nous l’enfermions entre la jungle et la plaine cultivée, dans une sorte de clairière d’où la vue embrassait les champs et les villages environnants. Il eût pu fuir et nous dépister, d’autant plus aisément que nous ne pouvions, sous peine de grands dommages pour les habitants de ces plaines fertiles, engager les éléphants dans les plantations de jute et d’indigo. Il préféra nous faire tête. Commander le livre
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10,00 €
Paris, écoutez, je n’en rabattrai rien ! Paris tout entier vit dans une folie ardente, inguérissable, féconde, sublime, nourrice d’œuvres et d’efforts : la folie de l’Amour. Être aimé, aimer au milieu du luxe, tel est l’Idéal auquel sont gaiement sacrifiées toutes ces existences que broie l’impitoyable meule du Travail incessant.À Paris, derrière le milieu qu’on ambitionne, il y a toujours une figure de femme qui sourit et qui vous appelle avec le geste délicieux des sirènes. Ici les femmes savent comme nous quel est le but de la vie.À Paris seulement, elles sont déesses, adorées bien plutôt qu’aimées, et aussi elles ont la confiance et le respect de leur divinité. Sans cesse embellies et lavées à l’immortelle Jouvence, elles osent s’aimer elles-mêmes, et tâchent de gravir marche à marche l’escalier de cristal de la Perfection. Commander le livre
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4,90 €
Oh ! Mes frères ! Que ne pouvez-vous être instruits comme moi ! En vérité, il n’y aurait pas de Singes, ni de cheval, ni d’âne, qui ne donnât des ruades à l’homme, au lieu de le servir. Le taureau le poursuivrait. L’éléphant l’écraserait contre terre. Le lion quitterait les forêts pour venir l’assaillir dans les villes. Toute l’Animalité s’élèverait contre cet être fou, insensé, absurde, apostat de la Nature et de sa propre raison, qui se rend misérable ! Qui ne serait en effet révolté, de voir un homme, qui traite un autre homme pis que nous. Commander le livre
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En 1944, Robert Brasillach, est arrêté et emprisonné à la prison de Fresnes, puis condamné à mort pour ses écrits, incarcéré dans sa cellule il attendait son exécution.Les Poèmes de Fresnes ont été écrits alors que l’auteur n’avait ni stylo ni papier. Il avait réussi à se procurer une plume qu’il cachait et du papier qu’il arrachait d’un carnet. C’est par son avocat que ces poèmes sont sortis de cette prison de Fresnes. Commander le livre