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15,90 €
Dans Clio, Charles Péguy donne la parole à la muse de l’Histoire, une incarnation dérisoire des méthodes historiques modernes et du progrès. Elle amène également à des considérations sur le paganisme et le christianisme. La réflexion de Péguy, à partir du thème du vieillissement et du temps, se concentre ensuite sur la création littéraire et artistique, des poèmes d’Homère aux Nymphéas du peintre Monet, des Châtiments de Hugo à l’oeuvre de Beaumarchais. Enfin Péguy revient sur l’affaire Dreyfus, pour laquelle il s’est tant passionné. Commander le livre
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12,80 €
La jeunesse du monde entier cherche un ordre nouveau, et nous assistons à une révolution mondiale, sans éprouver toutefois la joie de la naissance d’un monde nouveau. L’ombre est descendue sur la terre, et nous sommes entrés dans un cycle de cataclysmes historiques et cosmiques. Or, c’est précisément pour les chrétiens que cette conviction n’entraîne pas le désespoir ; elle ne doit pas les empêcher de réaliser la vérité dans la vie, et de servir cette vérité ; car nous assistons à un retour aux sources, à une descente dans les profondeurs. Commander le livre Destin de l’homme dans le monde actuel
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12,04 €
Ô mère ensevelie hors du premier jardin, Vous n’avez plus connu ce climat de la grâce, Et la vasque et la source et la haute terrasse, Et le premier soleil sur le premier matin. Et les bondissements de la biche et du daim Nouant et dénouant leur course fraternelle Et courant et sautant et s’arrêtant soudain Pour mieux commémorer leur vigueur éternelle, Et pour bien mesurer leur force originelle Et pour poser leurs pas sur ces moelleux tapis, Et ces deux beaux coureurs sur soi-même tapis Afin de saluer leur lenteur solennelle. Avec ce texte remarquable, à la fois poétique et profond, Charles Péguy réalise une étonnante Prière à Ève première femme de l’humanité, aïeule et mère de la Vierge Marie. Commander le livre
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6,70 €
En vain, la société moderne se glorifie de ses œuvres de bienfaisance, de tout ce qu’elle a fait pour rendre la loi plus clémente, les grands crimes plus rares et la vie plus douce. Si nos mœurs se sont adoucies, il n’y a pas là de quoi nous vanter ; c’est le triste symptôme d’un amoindrissement des caractères, d’un affaiblissement des volontés, et notre douceur n’est qu’une faiblesse mal déguisée, notre prétendu progrès n’est qu’une honteuse décadence. Nous n’avons plus l’instinct de la vie, et si nous nous comparons aux hommes de la Renaissance, nous devons confesser qu’ils l’emportaient infiniment sur nous en vitalité. Nous ne sommes plus qu’une société de malades et de garde-malades, et nous nous croyons bien portants quand nous avons perdu les vices nécessaires à la santé… Commander le livre Nietzsche contre la société moderne
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6,20 €
L’objet de l’amour, la femme, est un être fort à part, bien plus différente de l’homme qu’il ne semble au premier coup d’œil ; plus que différent, opposé, mais gracieusement opposé dans un doux combat harmonique qui fait le charme du monde.À elle seule et en elle-même, elle offre une autre opposition, une lutte de qualités contraires. Élevée par sa beauté, sa poésie, sa vive intuition, sa divination, elle n’en est pas moins tenue par la nature dans un servage de faiblesse et de souffrance. Elle prend l’essor chaque mois, notre pauvre chère sibylle, et, chaque mois, la nature l’avertit par la douleur, et par une crise pénible la remet aux mains de l’amour. Commander le livre
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9,50 €
Je réduisis à cinq vues principales le traitement moral ou l’éducation du Sauvage de l’Aveyron. L’attacher à la vie sociale, en la lui rendant plus douce que celle qu’il menait alors, et surtout plus analogue à la vie qu’il venait de quitter. Réveiller la sensibilité nerveuse par les stimulants les plus énergiques et quelquefois par les vives affections de l’âme. Étendre la sphère de ses idées en lui donnant des besoins nouveaux, et en multipliant ses rapports avec les êtres environnants. Le conduire à l’usage de la parole en déterminant l’exercice de l’imitation par la loi impérieuse de la nécessité. Exercer pendant quelque temps sur les objets de ses besoins physiques les plus simples opérations de l’esprit en déterminant ensuite l’application sur des objets d’instruction. (Récit du Docteur Itard). Commander le livre
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9,50 €
Pour le grec antique et l’homme du Moyen âge il existait un cosmos immuable, un système hiérarchique, un « ordo » éternel ; il existait pour Aristote comme pour saint Thomas d’Aquin. La notion même de l’ordre immuable de la nature était liée au principe de la téléologie objective. Et voici que la technique, sous la forme où elle triomphe dès la fin du XVIIIe siècle, détruit la foi en cet ordre éternel, et cela, d’une manière infiniment plus brutale et plus profonde que l’évolutionnisme. La technique est réaliste, elle ne reflète rien, elle crée une nouvelle réalité, tout en elle est présent. Elle soustrait l’homme aussi bien à la nature qu’à l’au-delà. La technique représente le dernier amour de l’homme qui est tout prêt, sous l’influence de cet amour, à modifier sa propre image. Commander le livre L’homme et la machine
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15,50 €
Avec le XIXe siècle, le peuple russe, qui est longtemps demeuré à l’écart des grands courants culturels européens, prend conscience qu’il a quelque chose à apporter au monde. Les penseurs, méditant sur le destin et la vocation de la Russie, découvrent et actualisent ces valeurs longtemps méconnues. Une pensée originale naît qui révèle le dynamisme d’un peuple polarisé à l’extrême et enfermé dans ses contradictions.
En Russie, tout est quête et recherche, perpétuel dépassement ; la pensée revêt un caractère prophétique et eschatologique. Les pages que Berdiaev consacre à des penseurs et écrivains comme Tolstoï, Dostoïevski, Herzen, Léontiev, parmi d’autres, sont sur ce point particulièrement significatives. L’issue logique de l’Idée Russe, c’est le chaos mouvant, la révolution mondiale… Jusqu’au jour où, les forces du mal ayant été extirpées, viendra la transfiguration du monde et l’avènement de la Cité céleste.
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8,60 €
Personne ne doute de la crise que connait actuellement notre civilisation. Le diagnostic posé par René Guénon se distingue fondamentalement de nombreuses interprétations actuelles : il n’est pas exagéré de dire qu’il est à contre-courant des doctrines dominantes de notre époque.Guénon oppose l’Orient à l’Occident, et à travers son analyse nous retrouvons nos préoccupations actuelles, en particulier sa critique de la civilisation matérielle de l’Occident.« Une civilisation qui ne reconnaît aucun principe supérieur, qui n’est même fondée en réalité que sur une négation des principes, est par là même dépourvue de tout moyen d’entente avec les autres. » René Guénon. Commander le livre
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14,50 €
La condition de la Femme Française moderne recouvre de multiples aspects. En pénétrant dans les foyers l’auteur s’applique à retrouver les principes sur lesquels repose la famille traditionnelle. L’auteur poursuit dans la dimension littéraire et artistique, s’efforçant de déterminer la part de l’influence féminine. Dans les affaires publiques enfin, le rôle historique et politique de la femme. En ressort une étude passionnante et exhaustive de la condition des Françaises Modernes. Les personnalités s’effacent, les principes seuls demeurent. Commander le livre
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9,00 €
Dans La France contre les robots Georges Bernanos formule une violente critique de la société industrielle, il s’adresse à la « France immortelle « face à la « France périssable », des combinaisons politiques et des partis. Le machinisme moderne conduit à limiter la liberté des hommes, elle perturbe leur mode de pensée. Pour Bernanos la civilisation française est incompatible avec l’idéologie anglo-saxonne du progrès et de la technique. « Il y aura toujours plus à gagner à satisfaire les vices de l’homme que ses besoins » Commander le livre
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10,90 €
Ce livre, cher lecteur, t’offrira peut-être quelques enseignements utiles ; il t’instruira de tes droits et de tes devoirs ; il t’apprendra combien il t’importe de défendre les uns avec fermeté et d’accomplir fidèlement les autres. Car, sans devoir, qu’est-ce que l’homme ? une espèce de monstre isolé, dépourvu de liens, de relations sympathiques, d’amour, retiré en lui-même comme la bête de proie dans son antre, et vivant là d’une vie solitaire, morne, aveugle, poussé par la faim et la rapine ; et dormant quand il est repu. Toutes choses ne sont pas en ce monde comme elles devraient être. Il y a trop de maux et des maux trop grands. Ce n’est pas là ce que Dieu a voulu. Commander le livre
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15,95 €
L’expérience des temps modernes ne nous permet pas de retourner à l’ancien Moyen Age ; seul un nouveau Moyen Age est possible. L’appel à un nouveau Moyen Age, aujourd’hui, n’est qu’un appel à cette révolution de l’esprit, à un renouvellement total de la conscience. Commander le livre
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4,90 €
Oh ! Mes frères ! Que ne pouvez-vous être instruits comme moi ! En vérité, il n’y aurait pas de Singes, ni de cheval, ni d’âne, qui ne donnât des ruades à l’homme, au lieu de le servir. Le taureau le poursuivrait. L’éléphant l’écraserait contre terre. Le lion quitterait les forêts pour venir l’assaillir dans les villes. Toute l’Animalité s’élèverait contre cet être fou, insensé, absurde, apostat de la Nature et de sa propre raison, qui se rend misérable ! Qui ne serait en effet révolté, de voir un homme, qui traite un autre homme pis que nous. Commander le livre
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7,10 €
« Il y a les hommes qui n’aiment qu’eux-mêmes; et ceux-ci sont les hommes de haine, car n’aimer que soi, c’est haïr les autres. »« Le travail est partout et la souffrance partout: seulement il y a des travaux stériles et des travaux féconds, des souffrances infâmes et des souffrances glorieuses. »Écrit par Félicité Robert de Lamennais en avril 1834, Paroles d’un croyant est un écrit lyrique devenu un classique de la pensée sociale et religieuse. Commander le livre
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6,90 €
La civilité est un art qui consiste à bien régler ses discours et ses actions. Celui qui ne connaît pas les règles de civilité manque souvent aux usages et devient l’objet de mépris. « La politesse, dit La Bruyère, est une certaine attention à faire pour que, par nos discours et par nos actions, les autres soient contents de nous et d’eux-mêmes. » Elle est le supplément de beaucoup de vertus, nous fait renoncer à nos mauvaises habitudes et mesurer nos discours. Un livre pratique pour toutes les générations. Commander le livre
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7,00 €
Ne sont-ce pas les femmes qui ruinent ou qui soutiennent les maisons, qui règlent tout le détail des choses domestiques, et qui, par conséquent, décident de ce qui touche de plus près à tout le genre humain ? Par là, elles ont la principale part aux bonnes ou aux mauvaises mœurs de presque tout le monde. Une femme judicieuse, appliquée, et pleine de religion, est l’âme de toute une grande maison ; elle y met l’ordre pour les biens temporels et pour le salut. Les hommes mêmes, qui ont toute l’autorité en public, ne peuvent par leurs délibérations établir aucun bien effectif, si les femmes ne leur aident à l’exécuter. Commander le livre