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En ce moment, le ciel et la mer offraient un de ces spectacles auxquels il est peut-être impossible à la peinture, comme à la poésie, de donner plus de durée qu’ils n’en ont réellement. Les créations humaines veulent des contrastes puissants. Aussi, les artistes demandent-ils ordinairement à la nature ses phénomènes les plus brillants, désespérant sans doute de rendre la grande et belle poésie de son allure ordinaire, quoique l’âme humaine soit souvent aussi profondément remuée dans le calme que dans le mouvement, et par le silence autant que par la tempête. Commander le livre
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« Ami Roland, sonnez votre olifant ; Charles, en train de franchir les défilés, l’entendra. Je vous assure que les Francs retourneront,— À Dieu ne plaise, lui répond Roland, Que jamais homme vivant puisse dire Que j’ai sonné du cor pour des païens ! Mes parents n’en auront pas de reproche. Quand je serai dans la grande bataille Je frapperai mille et sept cents coups, Vous verrez de Durandal l’acier sanglant, Les Français sont bons et frappent en braves ; La bataille est merveilleuse et pesante, Olivier et Roland s’y comportent très bien. L’archevêque y rend plus de mille coups, Les douze Pairs ne sont point en retard. Les païens meurent par cents et par mille. Qui ne s’enfuit ne peut échapper à la mort ; Qu’il le veuille ou non, il y termine sa vie. Les Français y perdent leurs meilleurs champions,Ils ne reverront plus leurs frères, ni leurs parents, Ni Charlemagne qui les attend aux défilés. En France, il y a une tempête extraordinaire Un orage de tonnerre et de vent, De la pluie et du grésil démesurément. Commander le livre
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Il est des lieux qui tirent l’âme de sa léthargie, des lieux enveloppés, baignés de mystère, élus de toute éternité pour être le siège de l’émotion religieuse. Ce sont les temples du plein air. Ici nous éprouvons, soudain, le besoin de briser de chétives entraves pour nous épanouir à plus de lumière. Une émotion nous soulève ; notre énergie se déploie toute, et sur deux ailes de prière et de poésie s’élance à de grandes affirmations.Tout l’être s’émeut, depuis ses racines les plus profondes jusqu’à ses sommets les plus hauts. C’est le sentiment religieux qui nous envahit. Il ébranle toutes nos forces. . Seuls des yeux distraits ou trop faibles ne distinguent pas les feux de ces éternels buissons ardents. Pour l’âme, de tels espaces sont des puissances comme la beauté ou le génie. Elle ne peut les approcher sans les reconnaître. Il y a des lieux où souffle l’esprit. Commander le livre
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Germain, veuf inconsolable, père de trois enfants, suit sans enthousiasme le conseil de son beau-père, le père Maurice, qui l’incite à chercher une nouvelle épouse. Il rendra donc visite à la riche veuve Guérin, qui habite Fourche, à douze kilomètres. On lui confie en même temps la petite Marie, jeune voisine pauvre, qu’il escortera aux Ormeaux, près de Fourche, où elle est engagée comme bergère. Les deux voyageurs emmènent un compagnon imprévu: Petit-Pierre, fils aîné du laboureur. Ayant pris un raccourci, ils s’égarent dans l’obscurité et le brouillard. Les voilà forcés de passer la nuit à la belle étoile: Germain, émerveillé des qualités de sa jolie compagne, tombe amoureux de la jeune fille, peu encline, lui confie-t-elle, à épouser un homme de son âge. Commander le livre
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À Londres, vers le milieu du XVIe siècle, le jeune Édouard, prince de Galles et fils d’Henry VIII, aimerait échapper à l’étiquette de la Cour et s’amuser au-dehors avec des enfants de son âge. Dans le même temps, Tom Canty, gamin pauvre des rues, rêve d’échapper à sa condition. Le destin fait se rencontrer les deux enfants qui, profitant d’une ressemblance frappante, s’échangent leurs «rôles». Commander le livre
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Le Roman de Renart est un recueil daté du Moyen Âge (XIIe siècle). Des récits en langue romane (en français), et non en latin qui sont destinés à divertir les gens du peuple. Les animaux personnifiés, adoptent des caractères humains. Au fil des nombreuses histoires, on découvre les méfaits du personnage principal Renart, qui s’en sort toujours. C’est une véritable satire sociale, est par essence malicieuse, pittoresque, et le plus souvent réaliste. Ce texte peut être interprété comme une critique sociale des classes dominantes ou comme une étude psychologiques des caractères. (Une nouvelle édition adaptée). Commander le livre
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Sentez-vous cette odeur ? C’est celle de la lavande ! Entendez-vous ce vent ? C’est le Mistral ! Et ce bruit au loin ? Ce sont les sabots des ânes! Vous êtes en Provence ! Dans Les Lettres de mon Moulin, Alphonse Daudet rend hommage à sa Provence natale. L’abbé oublie sa messe avant le réveillon, le sous-préfet bâcle son discours et se roule dans l’herbe, la chèvre de Monsieur Seguin cherche la liberté et trouve le loup. Des récits pleins de charme qui continuent d’être appréciés de génération en génération. Retrouvez le texte original dans une nouvelle édition illustrée. Commander le livre
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Le tigre, par sa taille, sa force et son courage surpasse de beaucoup ses subalternes de l’espèce féline. Je n’oublierai jamais ce spectacle. J’avais trente-trois ans et n’avais point rencontré de tigres en liberté. Celui-ci était splendide, de la plus grande taille, plein de courage et de férocité. Il était déjà vieux. Quand il nous apparut, nous l’enfermions entre la jungle et la plaine cultivée, dans une sorte de clairière d’où la vue embrassait les champs et les villages environnants. Il eût pu fuir et nous dépister, d’autant plus aisément que nous ne pouvions, sous peine de grands dommages pour les habitants de ces plaines fertiles, engager les éléphants dans les plantations de jute et d’indigo. Il préféra nous faire tête. Commander le livre
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Oh ! Mes frères ! Que ne pouvez-vous être instruits comme moi ! En vérité, il n’y aurait pas de Singes, ni de cheval, ni d’âne, qui ne donnât des ruades à l’homme, au lieu de le servir. Le taureau le poursuivrait. L’éléphant l’écraserait contre terre. Le lion quitterait les forêts pour venir l’assaillir dans les villes. Toute l’Animalité s’élèverait contre cet être fou, insensé, absurde, apostat de la Nature et de sa propre raison, qui se rend misérable ! Qui ne serait en effet révolté, de voir un homme, qui traite un autre homme pis que nous. Commander le livre