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  • L’origine des cultes primitifs

    7,10 

    L’homme, a-t-on dit, est un animal religieux. — Ce privilège, les transformistes le lui contestent aujourd’hui ; d’autres, qui sont disposés à le lui reconnaître, douteraient volontiers qu’il fût pour lui un titre d’honneur. L’histoire des religions, semble-t-il, n’est guère que celle des superstitions du genre humain. Que sont les premiers dieux ? Des animaux, des arbres, des fontaines, des pierres, les astres. Et pour toutes ces divinités impuissantes ou ridicules l’humanité se prend de terreurs indicibles ; elle se déchire elle-même, elle couvre la terre de massacres et de sang ! En vérité, a-t-elle donc le droit d’être si fière de cet attribut de religiosité qui la met au-dessus des espèces animales les plus voisines ? N’est-on pas tenté de croire, avec Buckle, que la religion a fait, somme toute, plus de mal que de bien, et, avec Comte, qu’il est temps de dépouiller ce besoin de surnaturel, enfantine et funeste illusion de l’ignorance, et d’entrer enfin et à toujours dans l’âge viril de la science positive ? Commander le livre

  • Le Sourire d’Athéna

    6,95 

    Le Parthénon, Que de tribulations n’a-t-il pas éprouvées ! À peine avait-il plus d’un siècle, — et c’est la petite jeunesse d’un monument, — il fut transformé en harem : Démétrios Poliorcète y installa ses courtisanes et lui. Le temple devint un palais, et voluptueux. Il nous est difficile d’imaginer qu’Athéna soit restée en telle compagnie. Ensuite, le temple devint une église chrétienne ; la statue chryséléphantine d’Athèna fut emportée à Constantinople, et la Théotokos, Vierge mère, la remplaça. Dans le pronaos, aménagé en abside, on établit l’autel, sur les murs, on peignit des fresques saintes, et l’on substitua au plafond une voûte qui eût la forme du ciel mystique. Commander le livre

  • Les Derniers Vikings et les Premiers Rois du Nord

    9,90 

    Les vikings étaient indifféremment marins, fantassins ou cavaliers, selon que le demandaient les circonstances des expéditions. Leur costume était plutôt celui de marins que de soldats. Leurs navires étaient de belles galères, à cinquante rangs de rames, pouvant contenir de cent cinquante à deux cents hommes d’équipage, très allongées sur les flancs, très hautes et très recourbées à la poupe et à la proue. Artistement travaillées, peintes et dorées à leurs extrémités, munies de voiles composées de bandes alternées de couleur bleue, rouge et verte, décorées d’ornements et de figures sculptées, on les nommait dragons ou serpents de guerre, parce qu’elles présentaient la forme d’un serpent dont la proue montrait la tête, dont les flancs dessinaient les replis, et dont la poupe figurait la queue. Commander le livre