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7,17 €
Les bougies et les savons Marseillais, c’est le sujet que nous voudrions examiner. Notre étude nous conduira parmi les grandes usines de Marseille. Cette vieille et glorieuse citée, ce grand port méditerranéen où l’industrie est en harmonie avec le commerce. Commander le livre
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9,50 €
Jésus-Christ en instituant un ministère public, une hiérarchie de pouvoirs gradués jusqu’au pouvoir suprême un et universel comme la religion qu’il devait perpétuer, unit tous ses disciples dans une société, non seulement spirituelle, mais aussi extérieure et visible, et dont la notion même exclut l’idée de limites. C’est ainsi que le christianisme, universel par ses dogmes, par son culte, par ses préceptes, c’est-à-dire comme loi d’ordre et de vérité, est encore par la constitution divine de l’Église, l’institution sociale universelle. et de là sa force prodigieuse : s’il agit sur tout l’homme et sur tous les hommes par la puissance de sa doctrine, il agit sur la société par le sacerdoce, et ramenant tout à l’unité, qui est son essence, il travaille perpétuellement à établir entre les membres de la famille humaine l’union la plus parfaite qu’il nous soit donné de concevoir. Qu’ils soient un comme nous sommes un ! Cette prière que Jésus-Christ adressait à son père, et qu’il ne lui adressa pas en vain, montrait le but du christianisme. Commander le livre
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5,50 €
Pourquoi l’art du vêtement est-il abandonné tout entier au caprice des tailleurs et des couturières, dans une civilisation où l’habit est d’une grande importance, puisque, par suite des idées morales et du climat, le nu n’y paraît jamais ? Le vêtement, à l’époque moderne, est devenu pour l’homme une sorte de peau dont il ne se sépare sous aucun prétexte et qui lui adhère comme le pelage à un animal, à ce point que la forme réelle du corps est de nos jours tout à fait tombée en oubli. Commander le livre
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6,70 €
En vain, la société moderne se glorifie de ses œuvres de bienfaisance, de tout ce qu’elle a fait pour rendre la loi plus clémente, les grands crimes plus rares et la vie plus douce. Si nos mœurs se sont adoucies, il n’y a pas là de quoi nous vanter ; c’est le triste symptôme d’un amoindrissement des caractères, d’un affaiblissement des volontés, et notre douceur n’est qu’une faiblesse mal déguisée, notre prétendu progrès n’est qu’une honteuse décadence. Nous n’avons plus l’instinct de la vie, et si nous nous comparons aux hommes de la Renaissance, nous devons confesser qu’ils l’emportaient infiniment sur nous en vitalité. Nous ne sommes plus qu’une société de malades et de garde-malades, et nous nous croyons bien portants quand nous avons perdu les vices nécessaires à la santé… Commander le livre Nietzsche contre la société moderne
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9,07 €
Quoique épris d’idéal, François d’Assise fut avant tout un esprit essentiellement pratique. Il fut ému des maux qu’il voyait sous ses yeux, dans sa petite patrie ; c’est à la vue des gémissements des malheureux opprimés autour de lui que son cœur s’émut ; c’est pour eux que son génie chercha un moyen de salut, et ce moyen de salut, ce n’est qu’après en avoir montré l’efficacité dans sa petite patrie qu’il le porta elle fit accepter de proche en proche jusqu’aux extrémités du monde. Cette étude nous fera comprendre la nature et la grandeur de l’action sociale entreprise par le séraphique patriarche. Commander le livre
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9,50 €
Je réduisis à cinq vues principales le traitement moral ou l’éducation du Sauvage de l’Aveyron. L’attacher à la vie sociale, en la lui rendant plus douce que celle qu’il menait alors, et surtout plus analogue à la vie qu’il venait de quitter. Réveiller la sensibilité nerveuse par les stimulants les plus énergiques et quelquefois par les vives affections de l’âme. Étendre la sphère de ses idées en lui donnant des besoins nouveaux, et en multipliant ses rapports avec les êtres environnants. Le conduire à l’usage de la parole en déterminant l’exercice de l’imitation par la loi impérieuse de la nécessité. Exercer pendant quelque temps sur les objets de ses besoins physiques les plus simples opérations de l’esprit en déterminant ensuite l’application sur des objets d’instruction. (Récit du Docteur Itard). Commander le livre
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8,60 €
Personne ne doute de la crise que connait actuellement notre civilisation. Le diagnostic posé par René Guénon se distingue fondamentalement de nombreuses interprétations actuelles : il n’est pas exagéré de dire qu’il est à contre-courant des doctrines dominantes de notre époque.Guénon oppose l’Orient à l’Occident, et à travers son analyse nous retrouvons nos préoccupations actuelles, en particulier sa critique de la civilisation matérielle de l’Occident.« Une civilisation qui ne reconnaît aucun principe supérieur, qui n’est même fondée en réalité que sur une négation des principes, est par là même dépourvue de tout moyen d’entente avec les autres. » René Guénon. Commander le livre
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14,50 €
La condition de la Femme Française moderne recouvre de multiples aspects. En pénétrant dans les foyers l’auteur s’applique à retrouver les principes sur lesquels repose la famille traditionnelle. L’auteur poursuit dans la dimension littéraire et artistique, s’efforçant de déterminer la part de l’influence féminine. Dans les affaires publiques enfin, le rôle historique et politique de la femme. En ressort une étude passionnante et exhaustive de la condition des Françaises Modernes. Les personnalités s’effacent, les principes seuls demeurent. Commander le livre
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9,00 €
Dans La France contre les robots Georges Bernanos formule une violente critique de la société industrielle, il s’adresse à la « France immortelle « face à la « France périssable », des combinaisons politiques et des partis. Le machinisme moderne conduit à limiter la liberté des hommes, elle perturbe leur mode de pensée. Pour Bernanos la civilisation française est incompatible avec l’idéologie anglo-saxonne du progrès et de la technique. « Il y aura toujours plus à gagner à satisfaire les vices de l’homme que ses besoins » Commander le livre
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8,95 €
La terre est pour les vrais paysans l’objet d’un culte et d’une foi, d’une vague et inconsciente religion : ils y mettent toutes leurs ambitions et toutes leurs énergies, leur âme et leur vie. Bien que leur nombre diminue chaque jour, ils forment encore le fond même de la nation, son ossature, son cœur et ses muscles, notre grande réserve de forces physiques, intellectuelles et morales. Si la belle paysannerie française, venait à disparaître, quelles que puissent être les adaptations futures, le dommage serait sans doute incalculable. Aucune vocation n’est plus héréditairement préparée que celle du petit paysan. Il doit à une longue série d’ancêtres laboureurs une sensibilité très vive au charme de la terre, et son admiration pour elle éclate dans tous ses propos, au moment où il entre à l’école. Commander le livre
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5,10 €
L’usage du café était depuis longtemps répandu en Orient quand il s’introduisit en Europe, vers le commencement du XVe siècle. C’est l’initiative entreprenante du peuple hollandais qui a fait du café une culture coloniale et un objet de commerce. En plus de considérations économiques et historiques qui touchent le café, notre souhait par cet ouvrage, est de réunir les données scientifiques qui méritent l’attention du producteur comme du consommateur, et démontrer d’une part quelles sont les meilleures conditions de la culture du café, de l’autre amener à la réflexion sur son utilisation généralisée aujourd’hui. Commander le livre
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5,06 €
Tout animal est supérieur à l’homme par ce qu’il y a en lui de divin, c’est-à-dire par l’instinct. Or, de tous les animaux, le Chat est celui chez lequel l’instinct est le plus persistant, le plus impossible à tuer. Sauvage ou domestique, il reste lui-même, obstinément, avec une sérénité absolue, et aussi rien ne peut lui faire perdre sa beauté et sa grâce suprême… la noblesse, le respect de soi-même, l’élégance à laquelle le Chat ne peut renoncer. Commander le livre
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10,90 €
Ce livre, cher lecteur, t’offrira peut-être quelques enseignements utiles ; il t’instruira de tes droits et de tes devoirs ; il t’apprendra combien il t’importe de défendre les uns avec fermeté et d’accomplir fidèlement les autres. Car, sans devoir, qu’est-ce que l’homme ? une espèce de monstre isolé, dépourvu de liens, de relations sympathiques, d’amour, retiré en lui-même comme la bête de proie dans son antre, et vivant là d’une vie solitaire, morne, aveugle, poussé par la faim et la rapine ; et dormant quand il est repu. Toutes choses ne sont pas en ce monde comme elles devraient être. Il y a trop de maux et des maux trop grands. Ce n’est pas là ce que Dieu a voulu. Commander le livre
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8,20 €
Durant l’été 1902, Jack London va descendre dans les bas fonds de Londres (l’East-End). Se fondant dans la population, il va côtoyer les sans logis et les travailleurs pauvres. Au travers de son récit, nous allons découvrir toute l’horreur de la misère, les bastons, l’alcoolisme, le froid, les passages à tabac, l’errance. L’évocation est brutale, terrible à bien des égards et visionnaire en ce qu’il perçoit déjà comment ceci va se terminer. London raconte l’exclusion cent ans avant les historiens. C’est un travail d’enquête qui ferait rougir tous les journalistes bien pensants d’aujourd’hui. Commander le livre
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14,40 €
À Londres, vers le milieu du XVIe siècle, le jeune Édouard, prince de Galles et fils d’Henry VIII, aimerait échapper à l’étiquette de la Cour et s’amuser au-dehors avec des enfants de son âge. Dans le même temps, Tom Canty, gamin pauvre des rues, rêve d’échapper à sa condition. Le destin fait se rencontrer les deux enfants qui, profitant d’une ressemblance frappante, s’échangent leurs «rôles». Commander le livre
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5,00 €
Nul n’est mieux placé que l’officier pour exercer sur ses subordonnés une action efficace. En contact immédiat avec eux, il partage entièrement leurs travaux, leurs fatigues, et n’en tire néanmoins aucun profit. Son gain ne dépend pas, comme celui des industriels, de la peine de ses hommes. Leurs intérêts sont, non plus opposés, mais semblables. L’autorité dont il est investi repose sur la loi, elle a une sanction légale, elle échappe à toute discussion, à tout compromis. Lui-même est soumis à cette discipline inflexible. Des règlements précis fixent la limite de ses exigences professionnelles. Tout concourt à dégager son indépendance personnelle et le désintéressement de son action. Maréchal Hubert Lyautey. Commander le livre
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4,90 €
Oh ! Mes frères ! Que ne pouvez-vous être instruits comme moi ! En vérité, il n’y aurait pas de Singes, ni de cheval, ni d’âne, qui ne donnât des ruades à l’homme, au lieu de le servir. Le taureau le poursuivrait. L’éléphant l’écraserait contre terre. Le lion quitterait les forêts pour venir l’assaillir dans les villes. Toute l’Animalité s’élèverait contre cet être fou, insensé, absurde, apostat de la Nature et de sa propre raison, qui se rend misérable ! Qui ne serait en effet révolté, de voir un homme, qui traite un autre homme pis que nous. Commander le livre
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11,50 €
Chacun sait comme le temps s’accélère ou se ralentit selon l’intensité de vie, selon les événements qui remplissent l’existence humaine. Le caractère mathématique du temps perd alors toute signification et l’existence humaine se libère de la montre et du calendrier. Si habituellement nous tenons tant à l’observation des heures, c’est que nous ne sommes guère heureux, c’est que nous sommes trop souvent misérables. L’inspiration créatrice elle aussi ignore le temps numérique. C’est toujours la marque de l’irruption de l’éternité dans le temps, dont elle règle le cours. Tout ce qui n’est pas éternel, tout ce qui n’a pas l’éternité pour origine et pour fin est dépourvu de toute valeur et destiné à disparaître; l’avenir lui réserve la mort, la fin dans le temps […] Le temps qui ne participe pas à l’éternité est une défection à l’égard de l’éternité. D’autre part, le temps est un moment de l’éternité et c’est en elle seulement qu’il trouve sa justification. Tel est le paradoxe à double tranchant du temps… Commander le livre
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Comment donner aux hommes qui composent le peuple de France la possibilité d’exprimer un jugement sur les grands problèmes de la vie publique ? Comment empêcher, au moment où le peuple est interrogé, que circule à travers lui des intérêts qui ne lui appartiennent pas ?
Les solutions ne sont pas faciles à concevoir. Mais il est évident, après examen attentif, que toute solution impliquerait d’abord la suppression des partis politiques. Un tabou de l’homme démocratique moderne. Commander le livre
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En dehors de l’eau et du lait, toutes les boissons avec lesquelles l’homme apaise sa soif sont des produits de son industrie. L’usage des boissons fermentées apparaît aussitôt que les hommes commencent à se réunir en sociétés. La bière : une infusion de malt et de houblon fermentée est, aussi bien que le vin, une boisson spiritueuse d’origine végétale, le « vin d’orge, » comme la nommaient les anciens. L’emploi du houblon, qui a pour but d’aromatiser la bière et d’en faciliter la conservation, date de la fin du XIe siècle : c’est à des moines allemands qu’en revient l’idée originale. Commander le livre
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Ne sont-ce pas les femmes qui ruinent ou qui soutiennent les maisons, qui règlent tout le détail des choses domestiques, et qui, par conséquent, décident de ce qui touche de plus près à tout le genre humain ? Par là, elles ont la principale part aux bonnes ou aux mauvaises mœurs de presque tout le monde. Une femme judicieuse, appliquée, et pleine de religion, est l’âme de toute une grande maison ; elle y met l’ordre pour les biens temporels et pour le salut. Les hommes mêmes, qui ont toute l’autorité en public, ne peuvent par leurs délibérations établir aucun bien effectif, si les femmes ne leur aident à l’exécuter. Commander le livre