Éloge de la Nouvelle Chevalerie

Description

Plus qu’un simple document historique Éloge de la Nouvelle Chevalerie est une livre qui mêle théologie morale et vision chevaleresque. Une lecture incontournable pour quiconque s’intéresse à l’histoire médiévale, à la spiritualité chrétienne et aux débats éthiques sur la guerre et la paix. Commander le livre Éloge de la Nouvelle Chevalerie

Thèmes Principaux :

La double vocation des templiers

Saint Bernard de Clairvaux explique la double nature des Templiers : à la fois moines et guerriers. Il souligne leur dévouement spirituel et leur engagement physique dans la défense des lieux saints.

La gloire et l’honneur de la chevalerie

Le texte glorifie les chevaliers du Temple en les présentant comme des défenseurs de la foi chrétienne. Saint Bernard les considèrent supérieurs aux chevaliers séculiers, souvent perçus comme plus intéressés par la gloire terrestre que par le salut de leur âme.

La discipline est la règle de vie des templiers

Bernard de Clairvaux décrit la rigueur de la vie quotidienne des Templiers, marquée par la prière, la pauvreté, la chasteté et l’obéissance. Il met en avant leur sobriété, leur discipline stricte et leur refus des distractions mondaines.

Le combat juste de la guerre sainte

Il justifie la participation des Templiers aux combats, arguant que leur guerre est juste et sacrée, elle vise en effet à protéger les pèlerins et les lieux saints contre les envahisseurs païens.

L’Exemplarité des Templiers

Les Templiers sont présentés comme des modèles de vertu chrétienne. Bernard de Clairvaux insiste sur leur rôle crucial dans l’édification spirituelle et morale de la chrétienté de cette époque.

Pourquoi Lire Éloge de la Nouvelle Chevalerie ?

1. Un livre historique

   Éloge de la Nouvelle Chevalerie est une source primaire intéressante pour comprendre l’histoire des Croisades et l’ordre des Templiers, emblématiques de la période du Moyen Âge chrétien.

2. Une Perspective spirituelle et morale

   Saint Bernard de Clairvaux amène une réflexion sur la guerre juste, la moralité des actions humaines et la vocation spirituelle des chevaliers, ces thèmes résonnent toujours dans les débats éthiques contemporains.

3. Un texte pour aujourd’hui

   La ferveur que Saint Bernard de Clairvaux décrit chez les Templiers défendant leur foi peut inspirer les lecteurs modernes à réfléchir sur leur propre engagement et le sens de leur vie.

4. Un style viril

   Le langage de Bernard de Clairvaux est fort, Éloge de la Nouvelle Chevalerie transporte le lecteur dans l’atmosphère fervente et mystique du XIIe siècle.

Citations du livre Éloge de la Nouvelle Chevalerie de Bernard de Clairvaux

• Gloire céleste et gloire temporelle

“D’ailleurs la gloire temporelle de la cité de la terre, au lieu de nuire aux biens célestes ne peut que les assurer davantage, si toutefois nous croyons fermement que la cité d’ici-bas est une fidèle image de celle des cieux qui est notre mère.” ​​(Page 3)

• L’origine des templiers

“Lorsqu’ils firent leur première profession, il leur fut enjoint, par le seigneur patriarche et par les autres évêques, de travailler de toutes leurs forces et pour la rémission de leurs péchés, à protéger les routes et les chemins et de s’appliquer à défendre les pèlerins contre les attaques ou les embûches des voleurs et des maraudeurs. Telle fut l’origine des chevaliers du Temple “​​(Page 6)

• La Mission des templiers

“Pendant que ces choses se passent à Jérusalem, l’univers entier sort de sa léthargie ; les îles écoutent, les peuples les plus lointains prêtent l’oreille, l’Orient et l’Occident bouillonnent, la gloire des nations déborde comme un torrent, on dirait un fleuve au cours impétueux qui réjouit la cité de Dieu.”​​(Page 7)

• L’importance de la règle et de la discipline

“Il est certain pourtant qu’il le composa dans un temps où l’ordre des Templiers était déjà nombreux, comme le prouvent ces paroles : ‘Pendant que ces choses se passent à Jérusalem, l’univers entier sort de sa léthargie ; les îles écoutent, les peuples les plus lointains prêtent l’oreille, l’Orient et l’Occident bouillonnent, la gloire des nations déborde comme un torrent, on dirait un fleuve au cours impétueux qui réjouit la cité de Dieu.'”​​(Page 8)

• La guerre juste et la foi

“Repoussez donc sans crainte ces nations qui ne respirent que la guerre, taillez en pièces ceux qui jettent la terreur parmi nous, massacrez loin des murs de la cité du Seigneur, tous ces hommes qui commettent l’iniquité et qui brûlent du désir de s’emparer des inestimables trésors du peuple chrétien.” ​​(Page 16)

• L’héritage d’Adam et l’héritage du Christ

“L’Apôtre répond : « Comme la mort est venue par un homme, la résurrection des morts doit venir également par un homme, et si tous meurent en Adam, tous aussi revivront en Jésus-Christ » (I Co., XV, 22).” ​​(Page 17)

• Le devoir de défendre les fidèles

“Il ne faudrait pourtant pas tuer les païens mêmes, si on pouvait les empêcher, par quelque autre moyen que la mort, d’insulter les fidèles ou de les opprimer. Mais pour le moment, il vaut mieux les mettre à mort que de les laisser vivre pour qu’ils portent les mains sur les justes, de peur que les justes, à leur tour, ne se livrent à l’iniquité.”​​(Page 21)

• Une seconde chance pour les pécheurs repentis

“Mais ce qu’il y a de plus consolant et de plus avantageux, c’est que la plupart de ceux qu’on voit, de tous les pays, accourir chez les Templiers, étaient autrefois des scélérats.”​​(Page 21)

• L’esprit de la milice chrétienne

“Mais à l’approche du combat, ils s’arment de foi au-dedans et de fer, au lieu d’or, au-dehors, afin d’inspirer à l’ennemi plus de crainte que d’avides espérances. Ce qu’ils recherchent dans leurs chevaux, c’est la force et la rapidité, non point la beauté de la robe ou la richesse de l’équipement.”​​(Page 24)

• La vie des soldats du Christ

“On n’entend, parmi eux, ni parole arrogante, ni éclats de rire, ni le plus léger bruit, encore moins des murmures, et on n’y voit aucune action inutile ; d’ailleurs aucune de ces fautes ne demeurerait impunie. Ils ont les dés et les échecs en horreur ; ils ne se livrent ni au plaisir de la chasse ni même à celui généralement si goûté de la fauconnerie.”​​(Page 25)