Traité de La Grâce et du Libre Arbitre

8,20 

Comme je parlais un jour en public, et que je me reconnaissais redevable à Dieu de m’avoir prévenu dans le bien, du progrès que j’y faisais et de l’espérance que j’avais de le conduire à la perfection, un des assistants me dit : “Je veux, que vous rapportiez toute la gloire de ce que vous faites à Dieu, qui vous a prévenu avant tout mérite de votre part, qui vous a excité et vous a fait commencer, et, après cela que vous viviez de manière à vous montrer reconnaissant des grâces que vous avez reçues et digne d’en recevoir de nouvelles”. Votre conseil est très-bon, lui repartis-je, mais vous devriez me donner en même temps le pouvoir de le suivre ; car il est plus facile de savoir ce qu’il faut faire que de le faire. Commander le livre

Description

Comme je parlais un jour en public, et que je me reconnaissais redevable à Dieu de m’avoir prévenu dans le bien, du progrès que j’y faisais et de l’espérance que j’avais de le conduire à la perfection, un des assistants me dit : “Je veux, que vous rapportiez toute la gloire de ce que vous faites à Dieu, qui vous a prévenu avant tout mérite de votre part, qui vous a excité et vous a fait commencer, et, après cela que vous viviez de manière à vous montrer reconnaissant des grâces que vous avez reçues et digne d’en recevoir de nouvelles”. Votre conseil est très-bon, lui repartis-je, mais vous devriez me donner en même temps le pouvoir de le suivre ; car il est plus facile de savoir ce qu’il faut faire que de le faire. Commander le livre