La Joconde et le Mystère de l’éternel féminin

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Au solstice de l’âge mûr, le mystère de l’Éternel-Féminin se dressa devant lui en la personne de Mona Lisa. Aussi troublante qu’éblouissante fut la lumière qui jaillit pour lui de ce miroir magique. Car il parut, aux yeux de l’homme et de l’artiste, que ce mystère contenait les deux autres et les contre-balançait dans son équilibre instable. La Joconde devint ainsi le nœud gordien de sa vie intérieure et de ses plus hautes conceptions. On se figure aisément ce qu’éprouva Léonard à sa première rencontre avec Mona Lisa. Ce fut sans doute une surprise violente, accompagnée d’un profond émerveillement et d’une dilatation subite de son être. Il avait étudié bien des types féminins, il avait connu et portraituré les femmes les plus distinguées de l’époque, celles que les poètes contemporains appelaient les héroïnes du siècle. Il avait rencontré de somptueuses courtisanes d’une perversité séduisante et raffinée, il avait effleuré des vierges candides et suaves, dignes de servir de modèles à ses madones. Mais jamais il n’avait rencontré de femme pareille à celle-ci, capable de produire par sa simple présence une commotion aussi forte. Commander le livre La Joconde et le mystère de l’éternel féminin

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Description

 La Joconde et le Mystère de l’éternel féminin

Au solstice de l’âge mûr, le mystère de l’Éternel-Féminin se dressa devant lui en la personne de Mona Lisa. Aussi troublante qu’éblouissante fut la lumière qui jaillit pour lui de ce miroir magique. Car il parut, aux yeux de l’homme et de l’artiste, que ce mystère contenait les deux autres et les contre-balançait dans son équilibre instable. La Joconde devint ainsi le nœud gordien de sa vie intérieure et de ses plus hautes conceptions. On se figure aisément ce qu’éprouva Léonard à sa première rencontre avec Mona Lisa. Ce fut sans doute une surprise violente, accompagnée d’un profond émerveillement et d’une dilatation subite de son être. Il avait étudié bien des types féminins, il avait connu et portraituré les femmes les plus distinguées de l’époque, celles que les poètes contemporains appelaient les héroïnes du siècle. Il avait rencontré de somptueuses courtisanes d’une perversité séduisante et raffinée, il avait effleuré des vierges candides et suaves, dignes de servir de modèles à ses madones. Mais jamais il n’avait rencontré de femme pareille à celle-ci, capable de produire par sa simple présence une commotion aussi forte. Commander le livre

edouard schuré

Citations du livre La Joconde et le Mystère de l’éternel féminin :

“Le destin lui ménageait une compensation. C’est au milieu de cette Florence hérissée d’ennemis et pleine de pièges que Léonard rencontra la femme qui devait être une véritable révélation pour son âme et laisser dans son art une trace ineffaçable.”  (Page 11)

“On se figure aisément ce qu’éprouva Léonard à sa première rencontre avec Mona Lisa. Ce fut sans doute une surprise violente, accompagnée d’un profond émerveillement et d’une dilatation subite de son être.” (Page 13​​)

“Cette femme consciente de son pouvoir devait posséder la science dangereuse du Bien et du Mal. En elle, Léonard contempla avec étonnement les deux pôles de la nature et de l’âme, que jusque-là il n’avait vus que séparés et opposés l’un à l’autre.” (Page 14)

“Depuis le jour lointain où Léonard s’était séparé de Mona Lisa, il avait refoulé son image dans l’arrière-fond de sa mémoire. Mais elle y siégeait comme une divinité cachée dans le sanctuaire des dieux Lares.” (Page 29​​)

“À chaque tête de femme qu’il peignait, le sourire de la Joconde se glissait involontairement sous son pinceau.” (Page 29​)​

“Quand Léonard avait montré le portrait miraculeux à François Ier, celui-ci s’était écrié : ‘Cette femme est plus belle que toutes les autres, car elle les renferme toutes, et comme je ne puis pas avoir le modèle, je tiens au moins à posséder le portrait.'” (Page 29​​)

“Le sacrifice accompli, le regret du peintre devint plus vif. Il lui parut qu’il s’était dépouillé du bon génie qui le gardait.” (Page 29​)