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5,20 €
Si vous riez, c’est grâce à eux, et si vous voyez encore la beauté du monde. Le rire de vos petits, chaque matin, vous le devez à ces Lazares qui ressuscitent, pour vous, chaque jour, de la tombe.Dans vos villes tranquilles, ils ne vous demandent pas de pleurer ; Mais de jouer avec mesure, de rire avec décence.Ils ne vous demandent pas de jeûner, dans un cilice ; Mais la douce gravité, que l’amour doit à l’absence : Car ils ne veulent rien de vous que d’être aimés. Commander le livre Ceux de Verdun
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9,05 €
Don Juan d’Autriche est un véritable héros de l’histoire. Jeune et brave, il apparut au monde chrétien comme le héros choisi pour détruire les infidèles et l’Empire Ottoman. À Rome le pape Pie V qui avait conçu le projet d’une force maritime pour mener la croisade contre les Turcs donna le commandement à Don Juan. La Sainte Ligue fut proclamée au Vatican le 25 mai 1571 et le pape invita toutes les puissances chrétiennes à y adhérer. Ce récit trouve sa finalité le 7 octobre 1571 avec l’une des plus grandes batailles de l’histoire navale: Lépante, le 7 octobre 1571. Commander le livre
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6,50 €
Bernard, supérieur de l’abbaye de Clairvaux, né en 1090 à Fontaine-lès-Dijon et mort le 20 août 1153. Directeur de conscience et important promoteur de l’ordre cistercien, il recherche l’amour du Christ par la mortification la plus dure. Il fait preuve, toute sa vie, d’une activité inlassable pour instruire ses moines, pour émouvoir et entraîner les foules, pour élaborer un dogme militant que son ordre et toute l’Église catholique mettront en œuvre.
C’est aussi un conservateur, qui fustige les mutations de son époque, marquée par une profonde transformation de l’économie, de la société et du pouvoir politique. Mort en 1153, il est canonisé dès 1174 et devient ainsi saint Bernard de Clairvaux. Il est déclaré Docteur de l’Église catholique en 1830 par le pape Pie VIII. Avec son Éloge de la Nouvelle Chevalerie il dresse ici le portrait des Templiers et leur mission, une chevalerie destinée à défendre les lieux saints et la justice. Commander le livre Éloge de la Nouvelle Chevalerie
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8,12 €
Tout le pittoresque et toute la poésie des batailles qui séduisaient tant les imaginations de nos pères se sont-elles retirées de nos luttes contemporaines pour ne nous en laisser que toute l’horreur ? L’appareil de plus en plus scientifique du combat, le rôle de plus en plus intellectuel du combattant, ont-ils tari les sources où puisait le peintre, en même temps qu’ils ouvraient une voie plus profonde au psychologue, au romancier ? Telle est la question que se posent les admirateurs de nos vieux peintres militaires. Pour l’éclaircir, nous allons examiner les principales représentations du combat autrefois et aujourd’hui, et tâcher de déterminer ainsi la beauté plastique de la lutte, les conditions de cette beauté, quelque chose comme l’Esthétique des batailles. Commander le livre
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6,80 €
Cette haute idée de la France, les ambitions de Philippe-Auguste en même temps que les résultats acquis de sa politique, c’est tout cela qui est en question, le jour de la bataille de Bouvines. Le 27 juillet 1214 est une date décisive, symboliquement forte pour l’histoire de la France. La Bataille de Bouvines marque un tournant par ses conséquences et son grand retentissement. Commander le livre La Bataille de Bouvines
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6,50 €
« Ami Roland, sonnez votre olifant ; Charles, en train de franchir les défilés, l’entendra. Je vous assure que les Francs retourneront,— À Dieu ne plaise, lui répond Roland, Que jamais homme vivant puisse dire Que j’ai sonné du cor pour des païens ! Mes parents n’en auront pas de reproche. Quand je serai dans la grande bataille Je frapperai mille et sept cents coups, Vous verrez de Durandal l’acier sanglant, Les Français sont bons et frappent en braves ; La bataille est merveilleuse et pesante, Olivier et Roland s’y comportent très bien. L’archevêque y rend plus de mille coups, Les douze Pairs ne sont point en retard. Les païens meurent par cents et par mille. Qui ne s’enfuit ne peut échapper à la mort ; Qu’il le veuille ou non, il y termine sa vie. Les Français y perdent leurs meilleurs champions,Ils ne reverront plus leurs frères, ni leurs parents, Ni Charlemagne qui les attend aux défilés. En France, il y a une tempête extraordinaire Un orage de tonnerre et de vent, De la pluie et du grésil démesurément. Commander le livre
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7,95 €
Vercingétorix décide de faire partir nuitamment tous ses cavaliers avant que les Romains n’achèvent leurs travaux d’investissement. En se séparant d’eux, il leur donne mission d’aller chacun dans leur pays et d’y réunir pour la guerre tous les hommes en âge de porter les armes. Il leur expose ce qu’ils lui doivent, et les conjure de songer à son salut, de ne pas le livrer aux tortures de l’ennemi, lui qui a tant fait pour la liberté de la patrie. Il leur montre que s’ils ne sont pas assez actifs, quatre vingt mille hommes d’élite périront avec lui. D’après ses calculs, il a tout juste trente jours de blé, mais il est possible, avec un strict rationnement, de subsister un peu plus longtemps encore. Après leur avoir confié ce message, il fait partir ses cavaliers en silence, pendant la deuxième veille, par le passage qui s’ouvrait encore dans nos lignes. Il réquisitionne tout le blé ; il décrète la peine de mort contre ceux qui n’obéiront pas ; il donne à chaque homme sa part du bétail; le blé, il le distribue parcimonieusement et peu à peu ; il fait rentrer dans la ville toutes les troupes qu’il avait établies sous ses murs. C’est par ces mesures qu’il s’apprête à attendre le moment où la Gaule le secourra, et qu’il règle la conduite de la guerre. Commander le livre La Guerre des Gaules
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8,20 €
Les correspondants militaires, seuls, peuvent avoir une vue d’ensemble, contemporaine des événements. Jusque vers la fin du XIXe siècle, ils formaient une corporation de spécialistes que les journaux puissants, les revues riches se disputaient à prix d’or. Dès qu’un conflit, quelque part dans le monde, mettait des armées en présence, ils accouraient pour observer et décrire au jour le jour. La Guerre en Flandre est le résumé tout chaud des observations faites d’après nature… Commander le livre
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6,90 €
Les marins Français sont aussi bons que ceux de l’Angleterre. Voyez nos matelots des localités maritimes, ils sont excellents. Quant aux officiers, nous ne voulons pas rabaisser le mérite de ceux de l’Angleterre, mais il est un fait certain, c’est que les nôtres sont en général plus instruits, et aussi bons manœuvriers. Nous parlons de ceux d’aujourd’hui que quinze ans de navigation continue ont formés, de telle sorte que dans toutes les mers, ils peuvent se montrer avec avantage. La bravoure ne leur manquerait pas plus qu’elle n’a manqué à eux ou à leurs devanciers sous le règne de Napoléon. Le personnel de notre marine est riche en hommes braves. Commander le livre
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6,40 €
Cet ouvrage sur Bertrand Du Guesclin (1320-1380) est l’occasion naturelle pour appeler l’attention publique sur cet homme extraordinaire, dont la lumineuse figure brille à l’entrée de notre histoire moderne. Sa gloire n’est méconnue par personne ; mais nous avons espéré la faire mieux comprendre, et la légitimer encore en l’expliquant. Commander le livre
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8,20 €
Le soldat se montre d’abord soldat, ainsi qu’il est nécessaire pour en imposer aux populations encore insoumises ; puis, la paix obtenue, il dépose les armes. Il devient administrateur…Ces fonctions administratives semblent incompatibles, au premier abord, avec l’idée qu’on se fait du militaire dans certains milieux. C’est là cependant le véritable rôle de l’officier colonial et de ses dévoués et intelligents collaborateurs, les sous-officiers et soldats qu’il commande. C’est aussi le plus délicat, celui qui exige le plus d’application et d’efforts, celui où il peut révéler ses qualités personnelles, car détruire n’est rien, reconstruire est plus difficile. Commander le livre
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Nul n’est mieux placé que l’officier pour exercer sur ses subordonnés une action efficace. En contact immédiat avec eux, il partage entièrement leurs travaux, leurs fatigues, et n’en tire néanmoins aucun profit. Son gain ne dépend pas, comme celui des industriels, de la peine de ses hommes. Leurs intérêts sont, non plus opposés, mais semblables. L’autorité dont il est investi repose sur la loi, elle a une sanction légale, elle échappe à toute discussion, à tout compromis. Lui-même est soumis à cette discipline inflexible. Des règlements précis fixent la limite de ses exigences professionnelles. Tout concourt à dégager son indépendance personnelle et le désintéressement de son action. Maréchal Hubert Lyautey. Commander le livre
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Les templiers devaient toujours accepter le combat, fut-ce d’un contre trois. « Allez heureux, allez paisibles, leur disait saint Bernard ; chassez d’un cœur intrépide les ennemis de la croix de Christ. En tout péril, redites-vous la parole : Vivants ou morts, nous sommes au Seigneur… Glorieux les vainqueurs, heureux les martyrs ! » Le soldat a la gloire, le moine le repos. Le templier abjurait l’un et l’autre. Il réunissait ce que les deux vies ont de plus dur : les périls et les abstinences. L’idéal de la croisade semble réalisé dans l’ordre du Temple. C’est aussi la représentation d’une croisade spirituelle, une guerre mystique que le chrétien soutient jusqu’à la mort contre l’ennemi intérieur. Associés aux hospitaliers c’est aux templiers que l’on doit la défense des saints lieux. Commander le livre Les Templiers
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Mois d’août 1914 ! L’appel aux armes retentit. Les cloches, dans tous les villages, s’ébranlent sur la vieille église dont le fondement repose au milieu des morts. Elles sont redevenues soudain les voix de la terre de France. Elles convoquent les hommes, elles plaignent les femmes ; leur clameur est si forte qu’il semble qu’elle pourrait briser la pierre des tombeaux, et tout de suite elle fait sortir du cœur français tout ce qu’il renferme. On sait que les fils de France sont braves. Commander le livre
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Le panache, ils l’ont tous, quand une attaque sérieuse est proche, quand il faut sortir en masse des tranchées pour livrer la bataille qu’ils espèrent décisive. Ils courbent le dos, mais contractent les mâchoires sous les tempêtes apocalyptiques des préparations d’artillerie. Beaucoup se montrent gouailleurs, la plupart plaisantent comme chante l’enfant qui traverse tout seul un bois pendant la nuit. Quand tombe l’excitation de la lutte imminente ; ou présente, ou passée, ils se retrouvent seuls avec leurs soucis. Ils « tiennent » parce que : « il faut tenir ; » ils sont conscients de leur sacrifice, mais ils l’acceptent avec une froide et tenace volonté. Ils sont résignés, mais non moroses ; ils grognent, mais ils ne geignent pas. Ils subissent tous les événements futiles ou tragiques avec une placidité presque toujours déconcertante, une raillerie souvent spirituelle, un égoïsme parfois contrarié par de touchants élans du cœur. Ils trouvent que la guerre est longue, mais ils ne se résoudraient pas à rentrer chez eux en laissant la tâche inachevée. Commander le livre
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Don Juan d’Autriche, lorsqu’il livra, le 7 octobre 1571, la plus grande bataille navale des temps modernes, avait l’âge d’Alexandre à Issus, d’Hannibal en Espagne, de Bonaparte à Toulon. L’honneur de la victoire de Lépante lui appartient sans conteste, sans lui, la campagne de 1571 avortait comme celle de 1570, le grand combat n’eût jamais été livré. Commander le livre
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« Messieurs, Verdun est menacé. Vous êtes à Verdun et vous êtes la brigade de Verdun… Je n’ai pas à vous cacher la vérité. Nous avons été surpris… Je n’ai pas à vous cacher les fautes. Nous avons à les réparer…Le secteur que nous prenons ? Un chaos… La vie qui nous y attend ? La bataille… Les tranchées ? Elles n’existent pas… Ne me demandez pas de matériel. Je n’en ai pas… Des renforts. Je n’en ai pas… Bon courage, Messieurs… » Connaissez-vous dans toute l’histoire militaire une harangue où frémisse plus douloureusement la grande âme d’un chef donnant à des gens de cœur ce simple mot d’ordre : « Faites-vous tuer ! » Commander le livre Un Soldat de Verdun