La Chanson de Roland

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« Ami Roland, sonnez votre olifant ; Charles, en train de franchir les défilés, l’entendra.  Je vous assure que les Francs retourneront,— À Dieu ne plaise, lui répond Roland, Que jamais homme vivant puisse dire Que j’ai sonné du cor pour des païens ! Mes parents n’en auront pas de reproche. Quand je serai dans la grande bataille Je frapperai mille et sept cents coups, Vous verrez de Durandal l’acier sanglant, Les Français sont bons et frappent en braves ; La bataille est merveilleuse et pesante, Olivier et Roland s’y comportent très bien. L’archevêque y rend plus de mille coups, Les douze Pairs ne sont point en retard. Les païens meurent par cents et par mille. Qui ne s’enfuit ne peut échapper à la mort ; Qu’il le veuille ou non, il y termine sa vie. Les Français y perdent leurs meilleurs champions,Ils ne reverront plus leurs frères, ni leurs parents, Ni Charlemagne qui les attend aux défilés. En France, il y a une tempête extraordinaire Un orage de tonnerre et de vent, De la pluie et du grésil démesurément. Commander le livre

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